Les nappes phréatiques à cours d'eau
Le Bureau de recherches géologiques et minières est formel : les niveaux des nappes phréatiques se trouvant en France subissent actuellement une "baisse quasi-générale", qui est à ce jour modérée par les pluies tombées lors de la première quinzaine de juin.
"Il en résulte des baisses de niveaux plus prononcées"
Durant la deuxième quinzaine de juin, "le déficit pluviométrique se généralise avec une augmentation des températures qui a pour conséquence l'accroissement des prélèvements. Il en résulte des baisses de niveaux plus prononcées que pour les deux années antérieures" indique-t-il dans une note d'information.
Généralement, "la situation des nappes est plutôt moins favorable que celle observée début juillet 2008 pour une large partie nord du territoire et nettement plus favorable pour le tiers sud" estime cet organisme.
En dépit de la baisse, les niveaux sont encore supérieurs à la normale :
en Bretagne
en Basse-Normandie
dans le Nord-Pas-de-Calais
dans le Sud (sauf dans le Roussillon)
En revanche, ils sont inférieurs à la normale :
dans le Centre
en l'Ile-de-France
en Champagne Ardenne
en Lorraine
Selon le Bureau de recherches géologiques et minières, le "contraste entre le niveau de remplissage des aquifères s'estompe".
Les relevés du Bureau de recherches géologiques et minières
L'état de certaines nappes se dégrade, notamment dans la craie et les calcaires jurassiques de la région Centre.
Dans le Sud-Est, "les nappes karstiques sont en baisse régulière malgré de fortes pluies en avril" mais le débit des sources reste en règle générale au-dessus de la moyenne.
Pour finir sur une bonne note, les nappes du Languedoc "conservent des niveaux supérieurs voire très supérieurs à la moyenne grâce aux pluies d'hiver et de printemps".