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21 juillet 2009

Tellement marrant d'être au boulot!

Les heures passées au travail l'été sont parfois interminables (Photo extraite du film «Cashback»).
Les heures passées au travail l'été sont parfois interminables (Photo extraite du film «Cashback»).

VIE AU BUREAU - Lefigaro.fr a sélectionné des jeux très stupides, mais si drôles qu'ils vous feront oublier que vos collègues sont en vacances.

Pour les salariés coincés au travail, l'été se transforme aussi en une longue trêve, parfois interminable, jusqu'à l'ennui. La question est alors de savoir comment faire passer le temps le plus vite possible. Sur «Yahoo, questions-réponses», un forum est entièrement dévolu à ce sujet. Chacun y va de son conseil, comme Petrvss qui rappelle qu'il existe toujours «la fameuse cocotte en papier, les colliers de trombones, le solitaire sur un papier quadrillé… plein de trucs quoi.» Un problème existentiel donc sur lequel nous nous sommes penchés pour vous éviter de vous tourner les pouces 8 heures durant.

Des jeux flash, comme s'il en pleuvait

Un site sans équivoque. Jemefaischierautaf.com se présente comme «le site libérateur de neurones, connecteur d'énergies, rassembleur d'espaces libres.» Dans la rubrique «J'affûte mes réflexes», on a ainsi accès à un large choix de jeux en lignes : Mahjongg, Tetris, Supermario World, courses de voitures, moto. Toujours pour les amateurs du genre, Koreus.com propose de nombreux passe-temps. A la clé, un condensé de ce qui se fait de meilleur en animation flash… Rien de vraiment sexy donc, mais vous pourrez facilement passer des heures à améliorer vos propres scores. Par exemple, vous pourrez manipuler Chuck Norris pour qu'il saute et détruise des petits champignons. Pour la musique, comme pour le graphisme, toute ressemblance avec Super Mario est bien évidemment pure coïncidence.

Parmi les classiques du genre, Yetisports.fr permet au choix d'écraser des pingouins sur une boule de neige géante ou, le plus célèbre, de taper sur ses mêmes oiseaux marins munis d'une batte de baseball. Le but : les envoyer le plus loin possible. Bête à souhait. Un dernier pour la route : Whoop Ass. Ce jeu, que l'on peut trouver sur Jeuxflashonline.fr consiste à tirer sur les collègues de bureau qui viennent remplir leurs verres à la fontaine à eau…

Les grands classiques

Qui ne s'est jamais amusé à lancer des boulettes de papier dans sa corbeille ? Personne, on est bien d'accord. Maintenant, il est également possible de vous entraîner aux «dunk» dans votre poubelle sans quitter des yeux votre écran. Ce jeu demande cependant une certaine agilité, un ventilateur modifiant la trajectoire de votre lancée.

Si vous en avez marre de passer votre temps derrière l'ordinateur, vous pouvez vous lancer dans le coloriage. «Cahier de gribouillages pour adultes qui s'ennuient au bureau» sera l'occasion de se détendre sans s'abîmer les yeux. Un best-seller qui, lors de sa sortie, a bénéficié de l'emballement des médias. Sur une page couverte de tasses à café, l'auteur, Claire Faÿ, suggère : «Pause café, colorie les tasses jusqu'à en avoir ras-le-bol.» En cas d'ennui profond, de coup de blues estival, vous pourrez colorier des cafards. Il est également possible de dessiner «les bottes de votre patron et lécher la feuille.»Comptez environ 8 euros.

Pour des sensations fortes

Si le temps passe vraiment trop lentement, laissez-vous tenter par l'hypnose. Seul, devant votre ordinateur, c'est un bon moyen d'atteindre le paradis. Sur le site du docteur Rabailkal, suivez le mouvement de la boule jusqu'à tomber en transe. Vos paupières sont lourdes, très lourdes… Attention, la fin du test nous oblige à le déconseiller vivement aux personnes cardiaques.

Si vous en voulez à vos collègues partis en vacances, vous pouvez profiter de leur absence pour préparer de bonnes blagues. Conseilsenmarketing.blogspot.com propose ainsi «5 blagues à faire sur le PC de vos collègues qui vont rentrer de vacances...» Au choix : retourner leur écran, mettre leur clavier en langue Kazakh, ou encore installer une souris pour gaucher. Pour les nuls en informatique, toutes les manipulations sont expliquées. D'un goût très moyen, mais toutes les occasions sont bonnes pour s'occuper.

Jouer incognito

Pour ceux qui auraient la malchance d'avoir encore un chef de service dans le dos, ou qui partagent leur bureau avec un collègue par trop zélé, voici l'arme absolue pour ne pas se faire «griller» lors de vos longues, très longues pauses : le « bouton panic ». Véritable bouclier du travailleur vissé derrière son ordinateur, il permet d'afficher en une fraction de seconde une capture d'écran supposé refléter votre «travail assidu», selon la description de cet indispensable gadget. Installé à vos côtés, ou plus discret à porter de pieds sous le bureau, le bouton USB panic sera votre meilleur allié cet été. Comptez néanmoins autour des 15 euros pour assurer votre tranquillité.

Autre solution bien plus économique, l'utilisation des raccourcis Alt + Tab sur votre clavier. Cela vous permet de faire apparaître une fenêtre de travail, préalablement ouverte, par-dessus celle où vous jouez. Vous possédez maintenant toutes les défenses pour assumer en toute sérénité votre manque d'activité

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21 juillet 2009

La France, carrefour du trafic de cigarettes

Un dounaier vérifie le contenu d'un carton de cigarettes de contrebande dans un hangar de stockage secret à la frontière entre la France et l'Andorre, le 10 mars 2009.
Un dounaier vérifie le contenu d'un carton de cigarettes de contrebande dans un hangar de stockage secret à la frontière entre la France et l'Andorre, le 10 mars 2009. Crédits photo : AFP

Les saisies se multiplient. Seuls 30 % du tabac seraient destinés à l'Hexagone, le reste y transitant pour alimenter des filières criminelles internationales.

Le trafic de cigarettes est toujours en plein essor. Le 9 juillet dernier encore, les douaniers de Dunkerque ont intercepté pas moins de 7,7 tonnes de blondes américaines dans un poids lourd immatriculé au Royaume-Uni. D'une valeur de 1,9 million d'euros, cette spectaculaire saisie intervient une semaine après deux autres prises records en plein cœur de la Bourgogne. Sur l'autoroute A6, la brigade de Chalon-sur-Saône avait alors découvert 4,4 tonnes de tabac «pirate» lors du contrôle d'un camion frigorifique censé transporter des carottes et des épinards surgelés.

La mise au jour de ce chargement clandestin, estimé à un million d'euros et venant d'Espagne, n'est pas liée au seul flair des agents, mais aussi à l'un de leurs quatre étonnants scanners mobiles. Surmontés d'un bras articulé et encombrés d'électronique, ces mastodontes blancs de plus de vingt tonnes sillonnent les routes de France depuis 2007 pour passer aux rayons X n'importe quel transporteur de fret. En cinq minutes, le contenu de la cargaison livre ses secrets par «transparence», sans avoir à en ouvrir les bâches ou les portes. Au début du mois, douze tonnes de cigarettes - de marque russe cette fois - avaient ainsi été retrouvées au milieu de poissons surgelés par les douaniers de Dijon.

Dopé par la hausse du prix du paquet, mais aussi par les microtrafics transfrontaliers organisés autour de la principauté d'Andorre et à la frontière belge par des petits délinquants et des particuliers tentant d'arrondir des fins de mois difficiles, le négoce clan­destin du tabac a explosé en dix ans. Selon le dernier bilan de la Direction générale des douanes, 249,7 tonnes ont été confisquées en 2008, soit une hausse de 18,3 % par rapport à l'année précédente.

Des saisies de près de 60 millions d'euros en 2008

Si les routes du tabac illicite restent difficiles à établir, les très discrets limiers de la Direction nationale de la recherche et des enquêtes douanières (DNRED) estiment qu'environ 40 % de la marchandise est destinée au Royaume-Uni et seulement 30 % au marché français. Soit environ 65 tonnes. Le reste des cigarettes frelatées s'évapore dans des filières désormais tenues par des organisations criminelles.

Le délit, seulement passible d'amendes douanières et de trois ans d'emprisonnement, semble lucratif. «La valeur marchande des cargaisons saisies en 2008 a frisé la barre des 60 millions d'euros, révèle-t-on à la DNRED. Autant dire que ces cartels mafieux brassent beaucoup d'argent : déjà versés dans le trafic de drogue et parfois celui des êtres humains, les caïds disposent d'importants moyens logistiques et de relais à travers toute l'Europe pour acheminer le tabac exporté à 80 % depuis la Chine.» En général, les bénéfices sont blanchis dans l'immobilier ou des paradis fiscaux.

Pour tromper la vigilance des agents, les convoyeurs redoublent d'imagination. «Désormais, ils emploient les mêmes caches que pour les stupéfiants, affirme un agent parisien. Ainsi, nous avons récemment déniché un chargement dans des grands rouleaux de papiers évidés, dans des pizzas en voie de décongélation ou encore sous des palettes d'œufs délibérément pourris pour masquer l'odeur du tabac.» Et tromper l'odorat des chiens. Les douanes ont pu aussi retrouver des cartouches par dizaines dans d'encombrants fûts de peinture : à tort, les trafiquants pensaient que per­sonne n'oserait y plonger la main…

En France, le paquet se négocie entre 2 et 3 euros sous le manteau. Aux risques et périls du client, car ces «fausses blondes», sous leur conditionnement plus vrai que nature, ne répondent à aucune norme sanitaire. De récentes études ont révélé que les échantillons confisqués dépassaient de 80 % la teneur en nicotine et de 130 % en goudrons de ce qui est toléré dans l'Union européenne.

Vu sur Le Figaro

21 juillet 2009

Et si on partait en congé de solidarité ?

Une Soudanaise regarde atterrir un avion d'aide humanitaire à Akuem en 2005 (David Mwangi/Reuters).

La solidarité internationale est dans l'air du temps et pas seulement chez les jeunes ! Beaucoup de gens s'y intéressent, notamment dans le monde de l'entreprise qui accepte aujourd'hui plus facilement de soutenir les employés qui partent en congés de solidarité. Mais comment faire quand on n'est pas un pro de l'humanitaire ? Zoom sur des intermédiaires qui se chargent de faire correspondre compétences et besoins.

L'idée

Dans l'entreprise, peu de gens savent qu'ils ont droit, quel que soit leur poste, à un congé sans solde d'une période de quinze jours à six mois pour participer à des missions de solidarité à l'étranger.

Les conditions ? Justifier de plus d'un an d'ancienneté et s'engager à partir via une organisation à but humanitaire habilitée par le ministère des Affaires étrangères.

La garantie ? Un statut juridique : le CSI, Congé de solidarité internationale, qui impose de retrouver son emploi malgré la suspension du contrat de travail, ou tout du moins un poste similaire à niveau égal de rémunération. Seulement voilà, selon Jean-Michel Bourreau, responsable du mécénat de compétences à l'Association française des volontaires du progrès (AFVP) :

« Il y a un trop grand manque de visibilité sur les perspectives du retour, auquel s'ajoute la question du financement. Durant son absence, le volontaire n'est pas payé et si son entreprise peut décider de le soutenir financièrement, rien ne l'y oblige non plus. »

Cela revient à laisser la personne s'occuper, seule, de trouver les fonds nécessaires à ses frais de voyage et de séjour. Sans compter qu'il lui appartient aussi d'identifier sa mission. Tout ceci fait que depuis 1995, date de naissance du CSI, peu de gens sont partis sous ce statut, lui préférant des formules plus adaptées à leurs contraintes professionnelles et familiales, mais aussi plus encadrées. C'est ce que l'ONG Planète Urgence a été la première à proposer, dès 1999, avec les « congés solidaires ».

Comment la mettre en pratique ?

Les congés solidaires sont des missions « clés en mains » d'une durée moyenne de quinze jours, prévues sur les congés payés des salariés et financées par l'employeur. Leur lancement est né d'un double constat comme l'explique Caroline Lacoëntre, responsable des partenariats congés solidaires chez Planète Urgence :

« Le fondateur, Hervé Dubois, un ancien de Médecins du monde, a constaté que beaucoup de gens en activité souhaitaient pouvoir se rendre utiles sur des projets humanitaires sans pour autant être experts logisticiens ou médicaux, ni s'engager sur des périodes trop longues. D'un autre côté, les entreprises, elles, n'intervenaient dans le champ de la solidarité internationale que comme de simples bailleurs de fonds.

L'idée a donc été de créer des synergies avec ces dernières pour permettre à leurs salariés de partir travailler sur des projets déjà montés par des structures de pays du Sud. »

Une démarche qui semble bien fonctionner avec, rien que sur l'année 2008, l'envoi de 800 volontaires, principalement en Afrique, dont les deux tiers ont été financés par leur entreprise. Planète propose aujourd'hui plus de 200 annonces de postes émanant d'associations, écoles, bibliothèques et autres acteurs locaux pour des interventions axées sur trois domaines : mécénat et transferts de compétences, animation socio-éducative et protection de l'environnement.

Le concept a depuis fait boule de neige, et d'autres acteurs reconnus du volontariat tels l'AFVP, la Guilde européenne du raid, ou encore Coup de pouce humanitaire développent ce type de missions selon des principes et modalités différentes.

Le principe, schématisé, est le suivant : si une entreprise a un partenariat avec une ONG d'envoi, elle s'engage à financer le départ de son employé à hauteur de 2 000 euros en moyenne, desquels 60% peuvent être défiscalisés. Cette somme permet de couvrir la formation pré-départ et les frais de vie sur place du volontaire. Transport et vaccins restent généralement à la charge du bénévole qui pourra ensuite les déduire de ses impôts l'année suivante, à hauteur de 66 %.

Ces facilités financières, Géraldine Chauminot, responsable RH à la Banque postale, n'aurait jamais pu s'en passer. Elle voulait partir une première fois en congé de solidarité en 2005, « sa direction n'était pas très réceptive ». Elle renonce alors à se lancer par elle-même et préfère attendre. Bien lui en prend car en 2008, la politique de développement durable de son entreprise évolue et un partenariat est conclu avec Planète Urgence. Après deux entretiens passés en interne, elle est sélectionnée :

« Dès ce moment, l'entreprise n'intervient plus. C'est Planète qui m'a accompagnée dans ma réflexion au départ et dans le choix de la mission. »

Au bout de quelques mois de concertation et avec l'accord de l'association d'accueil, Géraldine part finalement à Bamako, au Mali. Elle y dispense en août 2008 une formation de deux semaines en management auprès d'une dizaine de dirigeants de petites entreprises du bâtiment.

« Je n'étais pas experte du BTP mais j'ai apporté des connaissances sur les questions qui avaient été formulées dans mes objectifs de départ sur, par exemple, la gestion et la fidélisation du personnel, la conduite d'entretiens. Je n'ai pas eu de surprise sur le terrain… »

Evaluée tout le long du séjour par des responsables locaux de l'ONG, mais aussi par ses apprenants, elle s'est sentie « utile et fière d'avoir su gagner la confiance de [son] groupe ». Prête à repartir, elle sait que son entreprise ne la financera pas une seconde fois pour favoriser ceux qui n'ont pas encore tenté l'expérience. « Mais je sais que je recommencerai autrement … ».

Ce que je peux faire

Selon Jean-Michel Bourreau, de l'AFVP, « il ne faut pas croire que les congés de solidarité sont globalement soutenus. Beaucoup d'entreprises ne sont absolument pas sensibles au développement durable. » Et dans bien des cas, les salariés n'osent pas en faire la demande de peur du jugement porté sur eux.

Aussi, pour partir malgré tout et pallier les difficultés financières que pose la démarche, des alternatives existent.

Développement sans frontières (DSF) est une jeune ONG qui s'est ainsi spécialisée dans l'accompagnement à la recherche de dons et de subventions pour des volontariats de quinze jours à un an (elle propose 400 offres de postes dans le monde qui lui parviennent de son réseau de partenaires et voyageurs).

La Guilde européenne du raid permet quant à elle, via son programme Cosame, à une dizaine d'artisans français qualifiés de s'investir chaque année dans des missions de soutien aux artisans et micro-entrepreneurs du Sud. De quelques semaines à plusieurs mois, les bénévoles sont logés et nourris par les associations d'accueil qui prennent en charge une partie du billet. « L'investissement reste important et peu se le permettent en période de crise », précise Cécile de Vilnet, coordinatrice du programme à la Guilde.

Partir semble donc toujours possible, à condition d'être motivé. L'important étant pour Jean-Michel Bourreau « de se méfier des tâches qui aboutissent à substituer aux compétences locales du Sud des bénévoles venus du Nord » :

« Nous n'envoyons qu'une quinzaine de volontaires par an dans le cadre de demandes très précises dont on sait que la réalisation implique un coût trop important pour les associations locales. »

Et d'ajouter : « Une mission courte de deux semaines peut avoir un véritable impact dans la mesure où elle est suivie et évaluée sur le long terme. »

Vu sur rue89

21 juillet 2009

Les talibans diffusent une vidéo d'un otage américain

Des combattants talibans à Maydan Sharhr, dans la province de Wardak, à l'ouest de Kaboul, le 26 septembre 2008

Des combattants talibans à Maydan Sharhr, dans la province de Wardak, à l'ouest de Kaboul, le 26 septembre 2008/ AFP/Archives

KANDAHAR - Le soldat américain de 23 ans a été capturé fin juin en Afghanistan...

Les talibans ont diffusé dans la nuit de samedi à dimanche une vidéo montrant un soldat américain qu'ils ont capturé fin juin dans le sud-est de l'Afghanistan, un enregistrement authentifié par l'armée américaine qui dénonce un film de «propagande».

Sur cette vidéo de 28 minutes, on voit le jeune homme, crâne rasé et fine barbe claire, vêtu d'une longue chemise afghane traditionnelle bleue claire, assis en tailleur sur des coussins. Il est le premier soldat américain capturé par les talibans depuis le début de l'intervention internationale en Afghanistan à la fin 2001. Aucune arme ou aucun combattant armé ne figure sur cet enregistrement.

L’otage répond en anglais à des questions posées dans la même langue par un de ses geôliers, très orientées sur les raison de «l'invasion» des troupes internationales en Afghanistan, sur les victimes civiles de leurs opérations ou les «abus» infligés aux prisonniers afghans ou les «insultes à l'islam».  «Oui (...) je peux dire que nous avons envahi un pays indépendant, et un peuple indépendant», répond-il notamment à la première question.

Vu sur 20min

21 juillet 2009

Sondages financés par l'Elysée: la polémique enfle

SONDAGES- Batho (PS) va demander une commission d'enquête parlementaire...

Delphine Batho, députée PS et porte-parole de Ségolène Royal, a annoncé dimanche qu'elle proposerait aux députés socialistes la création d'une «commission d'enquête parlementaire» sur les sondages «financés par l'Elysée ou par l'intermédiaire de son cabinet conseil».

Dans un communiqué intitulé «L'Elysée essaie d'étouffer l'affaire des sondages Opinion Way et du cabinet Buisson», la députée s'est émue des déclarations dimanche du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant selon lesquelles: «si des journaux veulent acheter les mêmes (sondages), nous, on n'y peut rien!».

«Pendant trois jours, cela a été le silence radio. L'Elysée n'a pas rendu publique la liste des 15 sondages payés par la présidence de la République et publiés dans la presse, ni même le nom de son prestataire, que tout le monde connaît pourtant», a poursuivi la députée des Deux-Sèvres, estimant que «la version officielle présentée par Claude Guéant était une histoire racontée aux petits enfants».

Pour elle, «il y a désormais trois versions différentes des faits. Celle d'Opinion Way, celle d'Etienne Mougeotte et maintenant celle de Claude Guéant».

Des sondages épinglés

Dans son rapport sur le budget 2008 de l'Elysée, la Cour des comptes a mis l'accent sur des factures d'un cabinet de conseil, dirigé par Patrick Buisson, un proche du président Sarkozy, pour des prestations de conseils et de sondages.

La Cour s'est étonnée de constater que les sondages commandés par l'Elysée étaient les mêmes que ceux publiés dans la presse, en particulier le «Politoscope» réalisé par l'institut Opinion Way pour Le Figaro et LCI.

Elle a épinglé également pour les mêmes raisons une série de 15 études d'opinion publiées dans la presse, et facturées également à l'Elysée. Mais, là, la Cour n'a pas révélé quels instituts de sondages avaient réalisé ces études, ni quels médias les avaient commandées.

Vu sur 20min

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21 juillet 2009

Nous avons pu consulter l’avant projet de loi

Ce sera le gros débat politique de la rentrée. La réforme des collectivités locales voulue par Nicolas Sarkozy va remodeler profondément le paysage politique français. Nous avons pu nous procurer le document de travail de l’avant-projet de loi qui pourrait être présenté au conseil des ministres fin juillet.

"Tombé du camion", à en tête du ministère de l’Intérieur, le document est daté du 13 juillet. S’il n’est pas terminé – des paragraphes sont laissés vides à dessein – l’avant projet de loi donne néanmoins une vue claire de la réforme, et de son ampleur. Principale collectivité à perdre des prérogatives: le conseil général.

Elus pour six ans, ils siègent «à la fois au conseil général de leur département d’élection et conseil régional de leur département», explique le texte. Cette disposition réduirait notamment le nombre d’élus. Le texte devrait également redessiner les cantons. Les modalités d’élection de ces conseillers territoriaux ne sont pas précisées. Seule certitude, contrairement à avant, l'élection de tous les conseillers généraux aura lieu en même temps.

Une nouvelle collectivité «la métropole», remplace le département dans les grandes agglomérations. C’est une des majeures parties du texte. Les agglomérations de plus de 500.000 habitants comme Lille et Nantes pourraient devenir des «métropoles». Qu’est-ce qu’une métropole?  C’est le remplaçant du département. Elle a vocation «à se substituer, sur son territoire, au département dont elle reprendrait les compétences», explique un des «exposés des motifs», ces encadrés qui précisent la visée politique dans les projets de loi. Une partie des fonctionnaires rattachés au département dépendraient de la métropole.

La métropole remplacerait aussi la communauté urbaine, dont elle conserverait les attributions. Elle pourrait même « exercer tout ou partie » des compétences d’une commune si cette dernière le souhaite. La métropole peut également, en cas d’accord avec la région, se substituer à celle-ci sur son territoire.

Le conseil général n’aurait plus aucune compétence sur ces nouveaux territoires. «Les départements sont mis sous tutelle, peste un élu local qui a eu connaissance du projet. Surtout que dans certains départements, l’agglomération de la ville principale représente près de la moitié de la population. Cela préfigure la fin du conseil général», selon lui.

Le conseil général n’est d’ailleurs consulté que «pour avis» sur la création d’une métropole, explique le texte. Ce sont les élus municipaux, ou « le représentant de l’Etat dans le département », qui peuvent engager la procédure de passage au statut de métropole. Au moins la moitié des communes, représentant plus de la moitié de la population, doit se prononcer en faveur de la création de la nouvelle collectivité.

La possibilité pour deux départements ou deux régions de fusionner. S’ils sont d’accord, deux départements ou deux régions peuvent se regrouper pour ne former qu’une seule et même collectivité. Visée notamment, la Normandie, divisée en deux régions (Basse-Normandie et Haute-Normandie ). « Il y a deux Normandie, on les aime, mais en faut-il deux? », s’était demandé Nicolas Sarkozy dans un discours le 27 novembre 2008.

Des compensations pour les élus des petites villes. La disparition programmée du canton ne devrait pas manquer de hérisser le poil des élus locaux. Pour apaiser leur courroux, le ministère envisage plusieurs compensations.
Le plancher des dépenses de formations pour les élus serait rehaussé, une revendication de l’Association des petites villes de France.  De même les maires des villes de moins de 1.000 habitants pourraient bénéficier de l’allocation de fin de mandat, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Le calcul des indemnités d’adjoint au maire pourrait être rehaussé. Dans les communautés de communes, les délégués qui y siègent pourraient se voir attribuer une indemnité.

Ce projet de loi une fois complété pourrait être présenté en conseil des ministres d’ici fin juillet.

Les mêmes élus siègeront au conseil régional et au conseil général.

C’est la naissance d’élus d’un nouveau genre: les conseillers territoriaux.

Vu sur 20min

21 juillet 2009

Du carbone à gogo dans les forêts tempérée

N’oublions pas les forêts tempérées. Le panorama des forêts de la planète dressé par trois chercheurs australiens démontre le poids des régions tempérées dans le stockage du gaz carbonique (1).

Pas moins de 136 forêts de la planète ont été passées au crible, pour déterminer la quantité de carbone séquestré dans la végétation. Alors qu’on pourrait croire que ce sont les forêts tropicales humides qui tiennent le haut du pavé, les trois chercheurs montrent que, de leur large échantillon, c’est une forêt d’eucalyptus en Australie qui stocke le plus de carbone: chaque hectare en contient pas moins de 1867 tonnes. Et, en moyenne, ces forêts tempérées humides stockeraient plus de carbone à l’hectare que les canopées tropicales.

Ces travaux sont importants. Car la déforestation représente aujourd’hui 18% des émissions de carbone dans l’atmosphère, et le mécanisme REED devrait être un aspect important des négociations sur le climat qui se tiendront à Copenhague en décembre prochain. Ce mécanisme qui propose de rémunérer les pays en échange de leur engagement à lutter contre la déforestation. Encore faut-il évaluer correctement ce que chaque forêt préservée stocke comme carbone!

Les travaux australiens publiés cette semaine montrent aussi l’importance des forêts anciennes, qui contiennent parfois des arbres âgés de plusieurs centaines d’années. C’est par exemple le cas des forêts d’eucalyptus australiennes (l’arbre peut vivre 450 ans), mais aussi de forêts dans l’Oregon américain. En septembre dernier, une autre étude de grande ampleur avait montré que les forêts anciennes continuent à capter du carbone (2), tandis que des travaux publiés en février 2009 relèvent que les forêts «primaires» africaines continuent de capturer du gaz carbonique (3).

Selon les travaux australiens publiés cette semaine, les forêts qui stockent le plus de carbone sont celles qui connaissent un climat doux (autour de 10 à 15°C de température moyenne annuelle), et qui reçoivent des précipitations annuelles comprises entre 2000 et 3000 mm.

Les chercheurs pointent aussi le rôle des activités humaines dans la séquestration du carbone: si les forêts australiennes sont si riches, c’est d’abord parce qu’elles ont été peu exploitées. Un message adressé aux exploitants qui, en Australie comme ailleurs, lorgnent sur les vastes forêts qui ont été presque inviolées jusqu’à présent. Des exploitants forestiers n’ont d’ailleurs pas manqué de réagir à ces travaux.

(1) Annales de l’Académie américaine des sciences (PNAS), Edition du 14 juillet 2009.
(2) Lire Vieille forêt, ressource à protéger, sur Science & Vie Monde Durable.
(3) Lire La forêt vierge, pas si vierge qu’il y parait, sur Science & Vie Monde Durable.

Image: Incendie de forêt en Australie, en 2006 © Nasa

Vu sur Sciences et vie.com

21 juillet 2009

Pesticides et Parkinson

Exposition aux pesticides et maladie de Parkinson: le lien confirmé chez les agriculteurs français

Une équipe de chercheurs de l’unité Inserm "Neuroépidémiologie" et de l’UPMC montre que l’exposition aux pesticides double quasiment le risque de survenue de la maladie de Parkinson parmi les agriculteurs. Ce risque augmente avec le nombre d’années d’exposition et, chez les hommes, est principalement lié à l’usage d’insecticides, notamment de type organochloré. Ces résultats, qui posent également la question du rôle d’une contamination résiduelle de la population générale par ces pesticides, sont publiés en ligne dans Annals of Neurology.


Culture de pommes de terre

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer. On admet que, dans la plupart des cas, elle trouve son origine dans une combinaison de facteurs de risque génétiques et environnementaux.

Parmi les facteurs d’environnement suspectés, des études épidémiologiques ont montré une association entre la survenue de la maladie de Parkinson et une exposition professionnelle aux pesticides. Toutefois, aucune famille de pesticides n’a pu être spécifiquement mise en cause et le rôle du niveau d’exposition n’a pas été étudié (relation dose-effet).

En collaboration avec la Mutualité sociale agricole (MSA), une équipe de chercheurs de l’Inserm et de l’UPMC (Université Pierre et Marie Curie) a étudié un groupe de 224 patients atteints de maladie de Parkinson, qu’ils ont comparé à un groupe de 557 personnes non malades, toutes affiliées à la MSA, de même âge et sexe et habitant dans le même département.

L’exposition aux pesticides durant toute la vie professionnelle des participants a été reconstituée de manière très détaillée à l’occasion d’entretiens avec des médecins du travail de la MSA permettant de recueillir un grand nombre d’informations telles que la surface des exploitations, le type de cultures et les pesticides utilisés, le nombre d’années et la fréquence annuelle d’exposition, ou encore la méthode d’épandage.

Les résultats montrent que les patients atteints de maladie de Parkinson avaient utilisé plus souvent des pesticides et durant un plus grand nombre d’années que les témoins ; les chercheurs ont alors estimé que les agriculteurs exposés aux pesticides avaient un risque presque deux fois plus élevé de développer la maladie de Parkinson que ceux qui n’en utilisaient pas.

Parmi les principales familles de pesticides, les chercheurs ont mis en évidence chez les hommes atteints un risque jusqu’à 2,4 fois plus élevé que chez les témoins pour les insecticides de type organochloré. Cette famille de pesticides qui regroupe par exemple le lindane et le DDT a été largement utilisée en France entre les années 1950 et 1990 et se caractérise par une persistance dans l’environnement de nombreuses années après l’utilisation. Les chercheurs précisent toutefois qu’on ne peut pas, à partir de ces résultats, exclure l’implication d’autres types de pesticides moins fréquemment utilisés.

Les auteurs soulignent alors l’importance de l’éducation des utilisateurs professionnels de pesticides à un meilleur usage et la mise en place de mesures de protection des travailleurs agricoles.

Enfin, au-delà du rôle de l’exposition aux pesticides à des niveaux élevés en milieu professionnel, ces résultats soulèvent la question des conséquences d’une exposition à plus faibles doses. Des études complémentaires seront nécessaires pour répondre à cette question.

Vu sur communiqué Inserm

21 juillet 2009

L'étrange pliage qui a doté la tortue d'une carapace

Une nouvelle étude suggère que la carapace des tortues provient d’un arrangement des côtes et des omoplates unique chez les mammifères, les oiseaux ou les reptiles.

Vue latérale d'un embryon de poulet (en haut) et d'un embryon de tortue: la flèche pointe la crête de la carapace qui apparaît à ce stade uniquement chez la tortue.

Vue latérale d'un embryon de poulet (en haut) et d'un embryon de tortue: la flèche pointe la crête de la carapace qui apparaît à ce stade uniquement chez la tortue. [Image courtesy of Shigeru Kuratani and Hiroshi Nagashima]

C’est un fait: les tortues ont une carapace. Mais comment l’ont-elles acquise? Les avis divergent sur les raisons de son apparition et sur la façon dont elle s’est mise en place au cours de l’évolution. Pour comprendre ces mécanismes l’équipe de Shigeru Kuratani (RIKEN, centre pour le développement biologique de Kobé), au Japon, a comparé les stades embryonnaires de trois espèces: la tortue à coquille molle chinoise (Pelodiscus sinensis) et deux autres amniotes (1), le poulet (Gallus gallus) et la souris (Mus musculus).

En observant les embryons ils ont remarqué que dés le 11ème jour de gestation un bourrelet –la crête de la carapace- apparaît en position dorsal chez la tortue. Cette structure n’a aucun équivalant chez le poulet et la souris. Il va considérablement influer sur le plan d’organisation générale de la tortue, notamment en modifiant le sens de développement des côtes. Au lieu de former une cage thoracique, ces dernières sont bloquées par l’omoplate et ne peuvent plus se développer en position ventrale. On observe une extension progressive et un élargissement de ces ossements dans le dos de l’animal: la carapace se forme.

Une évolution analogue se dessine au niveau du ventre, ou un autre os s’est étendu vers les côtes pour former le plastron. Pourtant l’ordre des ossements et les poids d’attaches des muscles sont identiques chez les trois espèces étudiées ici. Même si chez la tortue on en trouve de nouveaux, elle a conservé ceux de son ancêtre commun avec les oiseaux et les mammifères.


Chez l’homme l’omoplate (scapula) est située en dehors des côtes (ribs) alors que chez la tortue elle est en dessous. (Image Shigeru Kuratani et Hiroshi Nagashima)

La carapace n’est pas le fruit d’une révolution dans l’organisation, simplement d’un arrangement différent, un origami surprenant, selon l’image utilisée par Kuratani. L’article publié aujourd’hui dans la revue Science compare cette organogenèse avec la morphologie d’Odontochelys, le plus ancien fossile de tortue connu. Cet animal possédait un plastron, des côtes localisables au dessus des omoplates, mais aucune carapace dorsale.

Les gènes mutés responsables de ces changements ne sont pas encore identifiés.

Vu sur Nouvel Obs

21 juillet 2009

Les nappes phréatiques à cours d'eau

Le Bureau de recherches géologiques et minières est formel : les niveaux des nappes phréatiques se trouvant en France subissent actuellement une "baisse quasi-générale", qui est à ce jour modérée par les pluies tombées lors de la première quinzaine de juin.

"Il en résulte des baisses de niveaux plus prononcées"

Durant la deuxième quinzaine de juin, "le déficit pluviométrique se généralise avec une augmentation des températures qui a pour conséquence l'accroissement des prélèvements. Il en résulte des baisses de niveaux plus prononcées que pour les deux années antérieures" indique-t-il dans une note d'information.
Généralement, "la situation des nappes est plutôt moins favorable que celle observée début juillet 2008 pour une large partie nord du territoire et nettement plus favorable pour le tiers sud" estime cet organisme.

Carte de france et ses régionsEn dépit de la baisse, les niveaux sont encore supérieurs à la normale :

  • en Bretagne

  • en Basse-Normandie

  • dans le Nord-Pas-de-Calais

  • dans le Sud (sauf dans le Roussillon)

En revanche, ils sont inférieurs à la normale :

  • dans le Centre

  • en l'Ile-de-France

  • en Champagne Ardenne

  • en Lorraine

Selon le Bureau de recherches géologiques et minières, le "contraste entre le niveau de remplissage des aquifères s'estompe".

Bureau de recherches géologiques et minièresLes relevés du Bureau de recherches géologiques et minières

L'état de certaines nappes se dégrade, notamment dans la craie et les calcaires jurassiques de la région Centre.
Dans le Sud-Est, "les nappes karstiques sont en baisse régulière malgré de fortes pluies en avril" mais le débit des sources reste en règle générale au-dessus de la moyenne.
Pour finir sur une bonne note, les nappes du Languedoc "conservent des niveaux supérieurs voire très supérieurs à la moyenne grâce aux pluies d'hiver et de printemps".

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